Il aura seulement fallu 50 ans (de 1970 à 2020) pour que la population mondiale de mammifères (ainsi que celle des autres vertébrés comme les oiseaux, les poissons et les reptiles) soit réduite de plus de la moitié : 50% perdus en 50 ans, selon le rapport « Planète vivante » du WWF.

La symétrie des visages n’exige pas de tout montrer. Notre cerveau d’observateur complète facilement la partie qui manque. C’est un processus neurologique fascinant qui permet de photographier « à l’économie ». L’image doit être plus légère, doit révéler son sujet avec moins d’artifice. Mais c’est aussi un écho de notre capacité non seulement à oublier les animaux qui disparaissent, mais également à les visualiser (dans notre tête) comme s’ils étaient toujours là.

Je vous offre ici quelques-uns de mes animaux préférés sous leur meilleure… moitié. Je vous laisse imaginer ce qu’il manque.

Un grand merci à Philippe Halot qui m’a, le premier, encouragé dans cette direction (à partir de la photo de la lionne kényane).

Laisser un commentaire