Outre l’évidente difficulté technique à photographier les colibris (ces minuscules oiseaux se déplacent à toute vitesse, battent des ailes à un rythme ahurissant ; et même s’ils ne sont pas très craintifs, ils ne se laissent guère approcher et « ils ne prennent jamais la pose »), il y a un délicieux enjeu à obtenir des images qui sortent un tant soit peu de l’ordinaire des photographes simplement patients (ou acharnés).
Au cours de mes ateliers de travail sur ce sujet, je me suis donc attaché à essayer de trouver les angles plus inhabituels (centré mais de dos), les prises de vue plus difficiles (la macro), les fonds les plus variés (blanc, noir, bleu, etc.) ou les combinaisons plus spectaculaires. Un effort de concentration, de volonté et une sélection selon des critères parfois « moins ornithologiques ».
Quoi qu’il en soit, les colibris sont une tempête de couleurs et de reflets, un plaisir des yeux (accompagné d’un vrombissement de gros insecte dans les oreilles).