La distinction entre rain forest (forêt tropicale) et cloud forest (forêt nuageuse, en altitude) est souvent réduite à peu de choses (une altitude, une région approximative, parfois ; des distinctions pour les spécialistes). Mais les deux partagent une caractéristique commune : les oiseaux y sont nombreux et ils redoublent d’efforts pour se faire remarquer ; fréquemment par la voix, mais encore plus par un plumage aussi chatoyant que possible.

Dans les Andes, on trouvera des tangaras et des callistes à profusion (les anglais les regroupent généralement sous le terme commun de tanagers). Cette famille d’oiseaux inconnus sur le vieux continent gagnent à être découverts parce qu’ils partagent un goût immodéré pour la diversité de leurs robes et pour une appréciation soutenue de la couleur (chez la plupart des tangaras/callistes). Unie ou composée, leur parure claque aux yeux même lors d’un vol furtif.

Mais il ne faut évidemment pas oublier non plus les toucans, les toucanets et les araçaris qui portent leurs couleurs non seulement sur les plumes, mais aussi sur un bec que l’on ne peut ignorer par sa taille qui en fait la palette du peintre.

À elles seules, ces deux grandes familles offrent un festival de lumière qui emprunte à tout l’arc-en-ciel. Un seul rayon de soleil entre les feuilles et se forme un grand plaisir pour les yeux.

En complément, on peut aussi y trouver de nombreux colibris (et qui plus coloré qu’un colibri, malgré sa taille menue ?). Mais je leur ai offert un portfolio séparé pour faire honneur à leurs miroitements de lumière.

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